Crédit: Roger Mawulolo

Les bienfaits de Mondoblog : retrouvailles camerounaises (Partie 2)

Je vous ai fait le point, il y a quelques jours, de ma rencontre avec mes amis mondoblogueurs et mondoblogueuses de Yaoundé. Par esprit d’équité, j’ai rencontré également ceux de Douala. Entre les habitants de ces deux villes, il faut toujours prendre ses précautions. Sinon vous serez accusés de parti pris. L’esprit Mondoblog a soufflé à Douala.

Avec Ecclésiaste Deudjui à moto dans Douala

Mondoblog à Douala – Acte 1: l’étonnant bar sans bière de Bonamoussadi

Les habitants de Douala te diront “Gars, nous ne sommes pas les mêmes que les gens de Yaoundé là”. J’espère que je comprendrai, un jour, cette rivalité ambiante qui règne entre les habitants de ces deux villes camerounaises.

Comme pour me démontrer que ce n’est pas pour rien que le transport à moto est plus visible à Douala qu’à Yaoundé, le prolixe de Mondoblog Ecclésiate Deudjui est venu me chercher à moto.

On a fait un petit tour de Douala à moto et j’ai compris pourquoi le nom de Ecclésiaste est “Douala Tour” sur les réseaux sociaux.

Avec René et Ecclésiaste au bar sans bière – Crédit photo : Roger Mawulolo

Le premier point de chute était un restaurant à Bonamoussadi. Je ne vais pas leur faire la publicité gratuite en les citant. Là, nous attendait René Jackson Nkowa, l’orfèvre des pépites de Mondoblog devenues newsletter de RFI. Des échanges bien rythmés avec les volumes élevés de Tchakounté Kemayou. C’est tout lui ça. Il a protesté avec véhémence contre le lieu choisi. Tout Camerounais normal serait d’accord avec lui : nous étions dans un lieu qui ne vendait pas de bière. Tchak a failli se changer en “shark” mais la serveuse fut très polie. Nous avons discuté de blogging, de politique, de société et de football.

A la sortie, nous avons eu au moins une demi-heure de discussion debout tellement nous ne voulions plus nous séparer.

Acte 2 : cap sur l’Afrique du Sud

Après nous avons embarqué pour l’Afrique du Sud, entrée Johanesbourg. Oui, vous avez bien lu, mais nous n’avons pas pris l’avion car c’est un quartier de Douala non loin de Bonamoussadi, à Kotto. Là, les vraies choses ont eu lieu, dixit Tchakounté.

Avec Tchakounté – Crédit : Roger Mawulolo

Le poisson braisé de Tata Albertine a fait des heureux, arrosé par le liquide le plus précieux au Cameroun : la bière. Comme on dit là-bas “peu importe la température, l’essentiel est que ça mousse”.

Nos palais furent régalés et nos discussions étaient enjouées. Par la teneur de nos échanges, la dame propriétaire du restaurant nous fit une demande. Elle a souhaité que nous l’aidions à enregistrer sa localisation sur Google Maps et ainsi permettre que les clients la retrouvent plus facilement.

Chez Albertine - Douala Kotto "Afrique du Sud"
Chez Albertine – Douala Kotto « Afrique du Sud »

Nous avons donc délégué cette mission au Sud-Africain qui était avec nous. Je veux dire Tchakounté. Et il le fera.

A ma prochaine visite, je vous en ferai le point. Je ne vous dis pas comment la demande a été faite. En tout cas, ce fut avec force. Et la dame même a rajouté, quand j’ai fait la remarque, “Pourtant là je suis douce hein”.

Sacré Cameroun, je reviendrai encore et Mondoblog le saura.

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Commentaires

Ecclésiaste Deudjui
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Ahahahahaha le Cameroun est le seul pays où tu peux voyager sans décoller. Franchement c'était super cette rencontre. Tu seras le bienvenu à chaque fois que tu viendras au pays de Paul Biya

Badal Fohmoh
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Bel article, j'ai aimé.

Mawulolo
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Merci beaucoup

Mawulolo
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Avec la moto on a décollé hein. Heureusement aucun taxi ne nous a dit "Vas loin avec ta cotisation familiale là" :D