Crédit: Roger Mawulolo

Les bienfaits de Mondoblog : retrouvailles camerounaises (Partie 1)

Les membres du réseau Mondoblog et moi, partout où je passe ou qu’ils soient de passage à Dakar, c’est mbango mbango (être des inséparables) comme on dit là-bas au Cameroun.

Une visite en terre camerounaise sans croiser mes amis mondoblogueurs aurait été un crime de lèse-majesté. A Yaoundé puis à Douala, j’ai donc pu en rencontrer sept. Des moments conviviaux, festifs et fraternels. C’est aussi ça Mondoblog, ou du moins tel que moi je le conçois. Cette partie concerne les retrouvailles à Yaoundé.

Mondoblog à la pimenterie
Mondoblog à la pimenterie : avec Alexandra, Fotso et Mireille – Crédit photo : Roger Mawulolo

La cadencière pour Yaoundé fut véritablement Alexandra Tchuileu qui a pris les choses en main. Le geek Fotso Fonkam, le petit écolier de Mondoblog a vite fait de créer, dès le lendemain de mon arrivée, un groupe Whatsapp pour une meilleure coordination des affaires. Le nom du groupe : « Roger à Ongola ». Ongola est le nom originel et local de Yaoundé.

Pour Douala, le lead a plutôt été équilibré et bien réparti entre mes trois hôtes.

Yaoundé – Round 1 : Mondoblog à la pimenterie de Nlongkak

Cinq Mondoblogueurs m’ont fait passer de véritables moments fraternels dans la capitale du pays de Paul Biya. La cadencière Alexandra Tchuileu nous a conduit “par force” à deux endroits différents. Pour une fois, j’ai vu les hommes camerounais céder face à une dame, sinon deux. Oui, Mireille Chandeup alias “maman bocaux” était son renfort. Elle s’occupait d’ailleurs de mon transbordement de mon lieu de résidence vers les lieux de rencontre. Thierry Didier Kuitcheu, alias le TDK, ainsi que Willy Fotso Fonkam, dit “Le petit écolier”, ont été mes compagnons.

La saucisse – Crédit photo : Roger Mawulolo

Notre première séance fut dans une pimenterie non loin de la DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale) pas loin du carrefour Nlongkak. Là, des silures et saucisses bien assaisonnées firent les frais de notre joie de nous revoir.

Nous avons longtemps devisé sur l’amour des saucisses en noyant les morceaux de viande et de poissons dans une rivière bien rouge du plus célèbre des liquides bibliques.

Si vous n’avez pas compris la partie “biblique”, cherchez le premier miracle de Jésus-Christ.

Yaoundé – Round 2 : Les petits poissons de Nkolndongo

La deuxième phase des hostilités de Yaoundé fut un soir de pluie. J’eus le plaisir de découvrir les embouteillages de la ville et la force de frappe des chauffeurs de taxis. Sur un chemin à deux voies, nous nous sommes retrouvés avec quatre colonnes de véhicules. Ça encore ce n’est pas très surprenant pour moi qui vient de Dakar. Le plus surprenant c’est que les sens de circulation s’intercalaient. La première colonne allait du nord au sud, la suivante du sud au nord, la troisième du nord au sud et la dernière dans le sens contraire. De Etoa Méki à Nkolndongo, une distance d’environ 4,5 kilomètres, nous avions fait quasiment 2 heures de trajet. Nous avons lu l’heure surtout à Elig Essono. Arrivés à la station Total de Nkolndongo, nous avons continué à pied, par précaution, craignant de ne pas trouver un endroit pour garer la limousine de Mireille.

A Nkoldongo comme à Mondoblog
Avec Fotso, Mireille et TdK – Crédit photo : Roger Mawulolo

Sous la pluie, nous avons donc marché pour retrouver notre cadencière puis atteindre le point de chute. Que ne ferait pas l’Homme pour répondre à l’appel du ventre ?

Le sacrifice des petits poissons se fit en douceur accompagné par la bonne humeur de notre serveur Kabirou, que la cadencière maitrisait parfaitement. Une soirée en délice.

Pour finir cette partie yaoundéenne et pour ceux et celles qui ne savent pas ce que veut dire cadencière, ne cherchez pas dans le dictionnaire car ce que vous y trouverez ne correspondra pas à la définition camerounaise du mot. La cadencière, dans le contexte camerounais, désigne celle qui donne la cadence ou le rythme. Le mot est souvent utilisé pour les dames qui dirigent les chorales dans les églises.

A bientôt pour la deuxième partie à Douala.

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