Crédit:

Au pays de Senghor, le wolof est roi

Pour ceux qui connaissent bien Dakar et le Sénégal, vous serez d’accord avec moi que si vous ne vous débrouillez pas en wolof, la vie vous sera bien difficile. Pourtant avant d’arriver au Sénégal et surtout si vous ne vous êtes pas renseignés, vous seriez tentés de croire que ce n’est que la langue de Molière qu’on parle partout. Détrompez-vous ici c’est Kocc Barma (grand penseur et philosophe wolof) qui règne en maître.

Car rapide à Dakar - Crédit image : Image libre sur pixabay
Car rapide à Dakar – Crédit image : Image libre sur pixabay

Les chiffres officiels indiquent que 29 % de la population parlent français au Sénégal. Loin de vouloir infirmer ou confirmer ces données, moi je vous fais juste voir notre quotidien ici.
Et puis ne pensez pas que je veux me moquer de mes amis sénégalais. Comment puis-je faire ça moi l’auteur du billet à succès « Et Dieu créa les Sénégalaises » ? (C’est mon billet le plus lu selon les statistiques de Bitly)

Ce que j’aime encore le plus, c’est qu’au Sénégal ne pas comprendre français n’est en aucun cas une tare ou un point faible. De grands lutteurs et artistes sénégalais de renom ne maîtrisent que le wolof, mais cela n’entache en rien leur célébrité et notoriété. Par contre, dans d’autres pays d’Afrique, ne pas comprendre le français fait de vous la risée de bien de personnes.
Il est aussi important de préciser que dans beaucoup de pays, il existe des cas similaires à ceux évoqués dans ce billet.

Pour tout exemple cité ici qui vous correspondrait, sachez que je ne parle pas de vous (Aucune attaque personnelle contre qui que ce soit).

Revenons maintenant au Sénégal…

Dès l’aéroport …

Je commence par là, car le lieu porte le nom du feu poète-président Léopold Sédar Senghor, féru de la langue française, membre de l’Académie française et premier président du Sénégal.
L’essentiel est que vous ne soyez pas un Blanc (ici en wolof, nous disons « toubab »), on vous aborde directement en wolof. Donc le premier contact est « awancez…awancez ». En fait ici chez nous au Sénégal, nous avons transformé le mot « Avancez » en « awancez ». Et donc on « awance » dans le rang jusqu’au policier chargé de nous mettre le tampon d’entrée sur le passeport. Souvent la question qui suit est « fo jeem » pour demander là où vous allez exactement à Dakar. Si vous n’y comprenez rien, dites simplement et gentiment « Excusez-moi monsieur, je ne comprends pas la langue que vous me parlez ». Là avec un gentil sourire, il vous répondra « Ah vous aussi, faites l’effort, car ici c’est ça que nous parlons ».

Au Sénégal, il ne faut jamais se laisser emporter par la colère. Ici tout est « grawoul » (ce n’est pas grave, en wolof). Et il y a toujours une solution à tout problème.

Les chauffeurs de taxi

Deuxième contact : les chauffeurs de taxi. Dans cette corporation, je ne sais pas si les 29 % évoqués les concernent, mais j’avoue que sur 5 chauffeurs, 5 connaissent les valeurs monétaires en français mais seulement 1 peut s’exprimer correctement dans cette langue. C’est mon constat, ça peut être faux.

Dans tous les cas, vous avez intérêt à bien connaître votre destination sinon le gars acceptera toujours de faire la course et vous confirmera connaître votre destination avec le français qu’il maitrise. Si après le trajet, il se fait que la destination n’est pas la vôtre, là vous verrez qu’il ne parle que wolof et alors bonjour la bagarre. Vous pouvez finir au commissariat pour rien que cela surtout que des fois dans la rue, il est difficile même de trouver un interprète.

Je vous épargne de la partie « Car rapide » ou « Ndiaga Ndiaye »* de l’histoire. C’est sûr que leurs conducteurs ne font pas partie des 29 %. Montez-y et vous verrez.

La fonction publique

Il fallait me voir, le jour-là, dans un centre d’état civil de Dakar me démenant comme un beau diable pour faire une déclaration de naissance.

D’abord c’est écrit que le service commence à 8 heures 30. Arrivé à 9 heures, la porte était fermée. Je voulais repartir quand une autre employée me dit « moungui ci biir ». Je me suis excusé disant que je ne comprenais pas. La dame me répondit avec des gestes et des phrases en wolof. J’ai fini par comprendre qu’elle me disait que la chargée des déclarations était à l’intérieur même si la porte était fermée. Et avec un grand sourire, elle me dit « Mane dégouma faransé deh ». Devant mon air ahuri, elle réussit à dire « Moi zé né comprend pas faransé ». J’ai vite compris qu’elle ne faisait pas partie des 29 %, mais qu’elle est bien employée dans la fonction publique. C’est bien ça que j’aime au Sénégal, le français n’est pas une raison qui vous empêche de trouver du travail dans l’administration.

Au marché

Avant d’aller au marché à Dakar, il vous faut réviser votre wolof en termes de calcul et de compte. Compter de un jusqu’à dix au moins est nécessaire et aussi savoir demander combien coûte un produit. Retenez bien que pour demander le prix, on dit « nia ta la ? » (Lire gnata la). Les prix de base sont témère (500 francs CFA) et ensuite niari témère (1.000 francs CFA). Le reste, il suffit de savoir compter de 1 à 10 et vous faites les juxtapositions nécessaires. Quand ça devient trop compliqué, cherchez un interprète. Disons que de toute façon quand il s’agit d’argent vous arriverez toujours à vous comprendre car Sénégalais et xaliss (argent en wolof), c’est comme des jumeaux.

Dans la publicité

C’est le domaine où le wolof me plait le plus, car je trouve que les mots de cette langue ont une consonance marketing. Comme les femmes sénégalaises, ce sont des mots attirants.
«A ka saparal», ça vous dit quelque chose ? Eh bien c’est une formule publicitaire d’un produit alimentaire bien connue pour dire « C’est trop doux ». Même la technologie n’échappe pas au wolof. Par exemple «Sedoo» (partage en wolof) est utilisé pour indiquer le service de téléphonie mobile permettant d’envoyer du crédit à d’autres personnes.

Les mots « diam » (lire jam – signifie paix en wolof) ou encore « diamono » (signifie ce qui est d’actualité) reviennent souvent dans les publicités ou les dénominations de divers produits.
Djongué, un terme wolof qui signifie « dame ou femme à la page » est donné comme nom à un bouillon alimentaire. Vous imaginez un peu ?
Je peux multiplier les exemples.

Sur les médias

Là, il y a un véritable problème pour les étrangers qui ne comprennent pas bien wolof. A tel point que beaucoup d’Africains vivant à Dakar n’écoutent ou ne regardent presque jamais les chaînes sénégalaises. La majorité des programmes est en wolof. Des séries télévisées aux pièces de théâtre en passant par les émissions à succès du genre « Koutia show »**, on aurait bien aimé comprendre ce qui se dit, mais peine perdue.

De célèbres présentateurs dont je tairai les noms sont souvent plus à l’aise en wolof qu’en français. Leurs prestations en français laissent souvent à désirer, car les champs lexicaux, sémantiques et grammaticaux semblent leur échapper.

Karim Wade le très célèbre fils de l’ancien président du Sénégal Abdoulaye Wade vous dira même qu’il n’a pas pu gagner dans son propre bureau de vote lors des élections municipales de mars 2009, car il ne parlait pas wolof. En tout cas, c’est ce qui se dit à Dakar.

A l’université

Les temples du savoir n’échappent pas à la règle. Beaucoup d’étudiants rapportent qu’en plein cours le professeur peut vous rajouter quelques minutes d’explication en wolof. Et ceux qui ne comprennent pas sont invités gentiment à s’y mettre. Mais eux aussi, quand on vit dans le pays des autres, il faut faire un petit effort pour parler la langue du pays, non ? : D

Par ailleurs, j’ai noté qu’à part deux ou trois blogueurs, les Sénégalais sont assez rares sur Mondoblog. Je n’ose pas croire qu’ils n’aiment plus écrire.

Au-delà de tout ceci, je trouve quand même que le wolof est une belle langue qui rassemble beaucoup le peuple sénégalais. Dans presque toutes les villes du pays, cette langue sert pour le commerce et les échanges. Moi je lui trouve même des vertus pacifiques et unitaires. Pour moi, c’est cette langue qui permet au Sénégal d’éviter les clivages ethniques qui font tant de dégâts sous d’autres cieux.

J’invite donc tous mes amis non-Sénégalais vivant au Sénégal à se mettre au wolof, qui d’ailleurs n’est pas une langue bien difficile à apprendre. Cela ne peut leur faire que du bien.
Cela ne serait-il pas notre contribution à l’affermissement de la téranga (hospitalité en wolof) dont nous bénéficions ?

 Mawulolo (facebook / twitter)

* « Car rapide » ou « Ndiaga Ndiaye » : cars d’époque servant de transport en commun au Sénégal. Propriétés d’entrepreneurs privés.
** Kouthia show : émission d’humour en wolof sur SenTV, une chaîne privée sénégalaise

Partagez

Auteur·e

Commentaires

Renaudoss
Répondre

Excellent article, (déjà le titre,j'aime j'aime j'aime), sans parler de l'immersion dans ce fascinant pays.
Pour avoir passé quelques jours au "pays de Senghor", c'est clair que le "wolof est roi", j'ai fini par connaitre très vite le fameux "nan'ga def" (man'gi fik). (Et d'autres mots, comme le plaisant "bëgël" :D )
Pour ma part, c'est une chose qui me fait grand plaisir, même si ce n'est pas pratique pour le "passager", c'est une belle chose qu'une langue "authentique" s'impose et s'enracine autant. Cela donnerait matière à réfléchir à certain (et leurs "Chokor') *

Merci, cher ainé.

Mawulolo
Répondre

Affair bi dafa nekh torop...

Fotso Fonkam
Répondre

Finalement qui entre même dans les 26% là?

Personnellement, je ne trouve pas ça si déplorable que ça, de ne pas parler français. Mais le mieux serait de codifier le Wolof (si ce n'est déjà fait) et par exemple de l'instaurer comme langue officielle (à côté de français par exemple), et de s'assurer que les populations son éduquées dans cette langue qui en vaut bien une autre (si ce n'est déjà fait).

Bel article, qui donne envie d'entendre un sénégalais prononcer quelques mots de Wolof!

Mawulolo
Répondre

D'accord avec toi....

Guy Muyembe
Répondre

C'est fabuleux! J'aime le senegal

Mawulolo
Répondre

Je sais pourquoi...

Benjamin Yobouet
Répondre

Ce billet m'a fait bien rigoler; surtout avec les anecdotes. Le wolof est vraiment roi au Sénégal à travers cette description. Tu nous as fait visiter le pays de Senghor à travers ces quelques lignes. Nous sommes bien prévenus !

Chez nous en Côte d'Ivoire, on parlera du "nouchi", le jargon qu'il faut connaître pour épargner bien de choses ...

Mais je ne crois pas qu'il ait le même niveau que le "wolof". En fait, je ne pense pas qu'il soit ROI pour l'heure au pays de Felix Houphouet Boigny même s'il est populaire :D

Enfin, j'avoue: j'aime écouter des personnes ou amis parler le "wolof" surtout qu'on y retrouve quelques mots en "français". J'aime ça sans en connaître le sens : D

Kany
Répondre

Oh j'ai kiffé l'article.

Je pense que c'est bien même mieux de valoriser sa langue, c'est l'héritage du pays. Après dans les universités faut mieux parler le français afin que tout le monde puissent comprendre.

Djifa Nami
Répondre

Une amie senegalaise revient toujours de Dakar avec un lot d'anecdotes rocambolesques. Ah, et l'affaire du taxi arrive aussi aux senegalais de l'etranger. Sauf qu'au lieu de se refugier dans le Wolof il fera le sourd-muet...Mais comme tu le dis le Wolof donne acces a tout, et a tous, et limite les conflits linguistico-culturelles qui causent tant d'incomprehension ailleurs sur le continent, y compris notre petite bande de terre....En tout cas moi ze parle que faranse mais femme prevenue en vaudra une qui s'adapte. Merci du "heads up".

Mawulolo
Répondre

Un jour j'ai dû même faire le médiateur entre un chauffeur et une fille là... Ce fut chaud et au finish la fille a quand même dû faire le reste du trajet à pied. Heureusement que c'était pas loin :D

ibrahim
Répondre

Je fais pass d'habitude dans les blogs mais j'ai particulièrement apprécié ce blog.Nous sommes du peuple de Senghor(académicien et 1er président) de qui nous retenons Ouverture mais enracinement.Vous comprendrez aisément que le faible taux d'alphabétisation et les communes privilégiées de l'époque coloniale font que le français n'est pas l'apanage de tous ajouté au fait que toujours parler français dans tous les milieux est perçu comme un complexe.Et on parvient du coup à conserver cette identité
.Merci d'apprécier notre pays qui est votre aussi.Au dela des clivages ethniques l'Afrique a la même identité.Et j’espère qu'un jour je ferai Abidjan(j'ai des cousins la bas),Burkina (c'est Sakara que j'admire c'est compréhensible) et autres...Il y' a beaucoup d'ethnies au Sénégal mais tout le monde comprend wolof de Kocc Barma.On a nos défauts et nos petites astuces mais vous comprendrez bien qu'on en a tous.LOl
Diadieuf(Merci en wolof)
Nio far(On est ensemble)
Dinaleine khaar(Je vous attend)

Mawulolo
Répondre

Sama kharit Ibou, dalal ak diam...
Content que tu aies "dégusté" avec joie ce billet.
Si cela te dis tu peux aussi voir ici où je dis qu'elles sont toutes belles.... bit.ly/1B8hCQ0

Corine
Répondre

L'essentiel est de se faire comprendre n'est ce pas ? Vas savoir comment les goorgoorlou (débrouillards) arrivent à s'en sortir à l'étranger...
Tu as les statistiques des nationalités "mondoblogueuses" ? Peut être que c'est encore méconnu peut être aussi que "faute" de français correct ils n'ont pas été sélectionnés les sénégalais postulants ?
Enfin arrête de nous ramener à ton billet sur les sénégalaises lol. Carotte et bâton ???
Bon faut dire que tu as raison quand même. La solution c'est peut être d'oublier ou de ne plus rappeler à ce pauvre LSS (l'académicien) qu'on parle bien de son pays.

Nina
Répondre

ah bon , cela rend vraiment fiere de voir une langue "autochtone" mise en valeur. sinon on va perdre bcp des langues africaines , voir vers le Gabon ou Mpongwe est en train de disparaitre en faveur de Français. seulement que Wolof gagne sa place dans la societe, dans tous les 3 pays ou il est parlé , il n'a aucune statut officielle!. Vive l'Afrique et Vive le Wolof,

Anselme
Répondre

Excellent article. Beaucoup de pays africains devrait prendre exemple sur le Sénégal et développer l'apprentissage des langues africaines. Pourquoi devrions-nous avoir honte de nous exprimer dans nos langues africaines? Au contraire nous devons en être fiers. En tout cas nous sommes des fervents défenseurs des langues africaines. Nous venons d'ailleurs de lancer Aphricanity la première plateforme dédiée aux langues et la cuisine africaine. Nous souhaitons faire la promotion et la valorisation des langues africaines. Au sein de notre atlas nous avons une page dédiée aux langues du Sénégal: https://www.aphricanity.com/afrique-subsaharienne/senegal
Je partage d'ailleurs votre article sur notre page Facebook.
Anselme

Mawulolo
Répondre

Bon, on ne peut pas non plus dire qu'au Sénégal, les langues locales sont enseignées dans les écoles hein.
Juste qu'au moins dans la grande masse, cette langue s'est imposée.

Anselme
Répondre

Comment garantir que les langues africaines ne vont pas disparaître si elles ne sont pas enseignées dans les écoles. Au moins le Wolof s'imposé, mais quid des autres langues? En tout cas toutes les initiatives de promotion de l'apprentissage des langues africaines doivent être encouragées.

Mawulolo
Répondre

Merci cher Anselme pour votre intérêt pour mes écrits...
Le Wolof s'impose mais s'édulcore de plus en plus car il y a plein de mots français qui s'y glissent. La cause est simple : aucune recherche ou travail n'est fait pour trouver les correspondances aux mots nouveaux qui apparaissent dans le Français ou autres. Il y a un fort investissement à faire sinon le Wolof ne sera plus du wolof. Je ferai un article dessus très bientôt.
Par contre on peut noter par exemple le Kinyarwanda qui est écrit et utilisé au Rwanda comme langue officielle. Il est écrit dans tous les documents administratifs rwandais.
D'autres pays profitent des travaux d'évangélisation pour voir traduire en leur langue des livres. Au Togo, par exemple, l'Ewé et le Kabyè sont enseignés à l'école et dans le quotidien national (journal d'Etat), elles ont leurs pages...
Pour garantir la pérennité de nos langues, il faut que nos pays investissent dans la recherche linguistique, dans la production de documents et à des sensibilisations....

Lewlawall

D´abord, je signale que je suis sénégalais, parlant couramment Le Wolof, le Fulfulde (Pulaar Fulani ou Peul), le Français, l´Anglais et l´Allemand) . Mon constat : si le Wolof me permet de communiquer dans les grandes villes, notamment celles de la partie Ouest du Sénégal, le Fulfulde m´ouvre un horizon beaucoup plus élargi. Par exemple je communique à travers les réseaux sociaux avec des locuteurs Fulfulde Soudanais, Tchadiens, Camerounais, Centre Africains, Nigériens, Nigérians, Burkinabè, etc... Cela m´a permis d´avoir beaucoup d´amis kamites (africains) et m´a procuré un sentiment de liberté et d´épanouissement.
Le fléau de Kama (Afrique) a toujours été sa balkanisation. Si demain le Sénégal parle Wolof, le Mali le Bambara, le Burkina le Mossi etc... 1. nous confirmerons la division coloniale de Kama telle que les colons l. ont souhaitent. 2. Nous risquons de créer de la frustration (par exemple au Sénégal il y en a déjà, même si cela ne semble pas être visible, pour le moment). 3. Nous tuerons beaucoup de langues et de cultures dont certaines ont un héritage pankamite (panafricain) : le Fulfulde, le Mandinka (Dioula, Bambara, Mallinke), le Haussa, le Swahili, le Lingala sont des langues parlées dans plusieurs pays kamites selon la sous-région. Au contraire nous devons promouvoir les langues kamites inter frontalières dès l´école primaire à côté de l´Anglais, tout en permettant à chaque enfant d´apprendre aussi sa langue maternelle. N´oublions JAMAIS que Kama (l´Afrique) est pris en otage par un système néocolonial diaboliquement planifié et orchestré par les états Occidentaux qui ne s´intéressent qu´à nos ressources minières et autres. Osons dire NON en prenant toujours un chemin pankamite (panafricain) sur le plan culturel, économique et militaire. TOUT ce qui nous UNIT est notre SALUT.

Mawulolo

Merci pour le commentaire. Effectivement toutes les langues sont des richesses et sont à préserver.
Toutefois pour travailler dans un pays, il pourrait être utile de se baser ou de s'accorder sur un ou deux qui feront office de langue de travail. Et le reste ne sera pas pour autant négligé.

Aïta Ndir DIA
Répondre

Bonjour!!!!
Je n'arrive pas à croire que je viens de découvrir vos articles mais comme on dit: "mieux vaut tard que jamais".
En tout cas, j'aime beaucoup vos écrits!
Merci pour ce partage.

Mawulolo
Répondre

Bonjour,
Merci beaucoup pour vos mots.
C'est touchant et cela encourage.
Dieuredieuf