L’humoriste ivoirien Agalawal nous a démontré dans un de ces spectacles (voir vidéo à la fin) que dans la vie et dans beaucoup de situations, il y a souvent deux cas. Il a raison. Des choses vécues durant cette année 2015 me permettent d’être en phase avec lui. Surtout, j’ai observé que quand un étranger sauve la vie à des Français, il y a aussi deux cas.

Quand il vous arrive d’assister à un événement mettant en danger la vie de Français, vous aurez deux options : soit vous décidez de fuir et de ne rien faire, soit vous décidez d’agir.
Si vous choisissez de prendre la poudre d’escampette et de ne rien faire, vous êtes sauvé. Si vous décidez d’agir, il y a deux cas : soit vous réussissez, soit vous perdez. Si vous perdez alors vous êtes sauvé. Si vous gagnez, il y a deux cas. Et c’est ce qui nous intéresse ici.
Premier cas : vous êtes ressortissant d’un pays sous-développé sans nationalité française
Vous vous souvenez de Lassana Bathily ?
C’est ce jeune originaire du Mali qui a contribué à l’assaut réussi des forces françaises lors de la triste journée de la prise en otage du magasin hyper Casher par Amedy Coulibaly. Ce jeune a réussi à sauver des clients du magasin et aussi à aider les forces de l’ordre en leur donnant des informations sur les lieux.
Il a été récompensé de la nationalité française, mais la Légion d’honneur se fait toujours attendre malgré les pétitions et autres réclamations de certaines associations.
Donc je conclus (cela n’engage que moi) que si vous venez d’un pays sous-développé et que vous êtes presque sans papier et s’il vous arrive de sauver la vie à des Français, vous obtiendrez juste la nationalité française.
Deuxième cas : vous êtes ressortissant d’un pays développé
Pour ce cas, vous serez décorés de la Légion d’honneur, mais on ne vous offrira pas la nationalité. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils n’ont pas fait la demande.
C’est ce qui vient d’arriver aux héros du Thalys : le Britannique Chris Norman, les Américains Anthony Sadler, Spencer Stone et Alek Skarlatos décorés par le président français François Hollande. Au finish, ils seront huit à l’avoir et le principe de ce deuxième cas semble être respecté : être ressortissant d’un pays développé.
Vous voyez donc qu’il y a toujours deux cas, mais je ne vais pas m’amuser à vouloir continuer les deux cas issus de chacun des cas cités plus haut. Je vous laisse les trouver.
Il fait, en tous cas, bon de sauver des Français, il vous suffit d’un peu de courage et vous verrez si vous serez sauvé ou considéré en deux cas.
Les migrants savent donc ce qui leur reste à faire : sauver des vies françaises et ils seront sauvés.
Commentaires